L’indice d’origine
BIOFA : l’indice d’origine des peintures naturelles- un outil de durabilité
Etre conscient du cycle de vie d’un produit, à savoir connaître ses composants, son bilan énergétique ou encore son influence sur l’environnement, fait partie de la prise de responsabilité du consommateur aujourd’hui pour un monde de demain.
L’indice d’origine se trouve sur toutes les étiquettes des produits BIOFA. Il indique, à l’aide de trois couleurs, l’origine des matières primaires qui sont à la base de chaque composant.
Ce pictogramme symbolise pour chaque produit BIOFA le rapport des matières
d’origine fossile (rouge), d’origine minérale (jaune), d’origine végétale (vert)
exemple d’une laque blanche, non-solvantée (BIOFA 5111).
Il oriente par exemple les personnes souffrant d’hypersensibilité (allergie) pour choisir ou éviter certains composants. Aussi, l’indice d’origine peut être un outil de sélection pour les particuliers ou les professionnels du bâtiment, soucieux de l’environnement et des ressources terrestres.
BIOFA souhaite donner au consommateur le plus de transparence possible sur les produits. Ainsi l’indice d’origine est aussi une façon d’affirmer la qualité écologique d’un produit.
Voici les couleurs employées :
Rouge
indique l’origine fossile, souvent pétrochimique (charbon, pétrole) des composants utilisés. Il y a des molécules non-modifiées, qui sont des extraits du pétrole par distillation ou filtrage, comme p.ex. la paraffine ; qui est une graisse de composition naturelle et qui n’est pas modifiée lors de son extraction. Il y a des composants modifiés ou de synthèse, p.ex. l’acide oxalique ; cette substance, utilisée comme dégriseur, est fabriquée à partir de l’acide formique. Les ressources des produits d’origine pétrochimique sont limitées. BIOFA, soucieux des ressources pour les futures générations, utilise depuis 1980 de moins en moins ces produits d’origine fossile.
Jaune
indique l’origine minérale, inorganique, des composants. Ces produits sont des sels (pigments ocres, la craie, le talc), des liquides (acide silicique) ou des produits amorphes (argile). Il s’agit souvent d’extraits de carrières et leur consommation influence peu les ressources actuellement disponibles et les écosystèmes. Les argiles, les ocres, les cendres, le talc et la gypse sont des exemples de matières non-transformées, mais broyées, tamisées, nettoyées… D’autres pigments (oxyde de magnésium, blanc de titane, pigments bleus…) et les siccatifs sont des exemples de sels transformés.
Vert
indique l’origine végétale des composants ; les ressources sont cultivables, il n’y a donc pas de pénurie à long terme. Les huiles essentielles, ainsi que l’huile de lin et la cire d’abeille ne sont pas transformées, par contre les savons à base de cocos ou la résine de colophane sont chauffés, cuits avec des sels, etc.